Le FC Barcelone s'effondre

Le champion d'Europe en titre le FC Barcelone est en très grosse difficulté: battu mercredi au Camp Nou par Liverpool (2-1), le club catalan est au bord de l'élimination en 8e de finale de la Ligue des champions et en pleine crise.

Chelsea et Valence, bien que malmenés à Porto et à Milan, ont pris une option sur la qualification à la faveur de leurs nuls respectifs face à Porto (1-1) et l'Inter Milan (2-2). Rome et Lyon se sont, quant à eux, séparés sur un nul (0-0) dans la capitale italienne qui laisse le suspense intact pour le retour.

La grosse surprise de la soirée est venue de Catalogne où le Barça, champion en titre secoué par la crise Eto'o, s'est sabordé face à Liverpool.

Après avoir ouvert le score par Deco (14e), les Catalans ont offert deux buts au champion d'Europe 2005.
Après une erreur de marquage, le gardien Victor Valdes s'est emmêlé les pinceaux, offrant le but à Bellamy (43). Puis en deuxième période, après un nouveau cafouillage en défense et un dégagement raté de Marquez, Riise a pu offrir la victoire aux Reds (74).

Ironie pour les deux buteurs anglais: lors de la concentration d'avant-match, le Gallois avait tenté de frapper le Norvégien avec un club de golf. Les Reds abordent le retour avec une carte sous le par. Pour le Barça, c'est la deuxième défaite de rang après Valence ce week-end (2-1), la première défaite à domicile en C1 depuis... 2002.

A Milan, l'Inter a dominé la rencontre et aurait sans doute mérité la victoire. Deux fois, les interistes ont mené au score grâce à Cambiasso (28) et Maicon (75) mais, deux fois, Valence est revenu par David Villa (64) et Silva (86). Pour une fois, Valence, qui affronte sa bête noire en Europe, aborde le retour avec Mestalla en bonne position.
Quant à José Mourinho, le médiatique entraîneur de Chelsea, son retour à Porto sur le terrain qui l'a fait connaître à l'Europe (victoire en C3 en 2003, puis C1 en 2004) s'est soldé par un nul (1-1) qui semble l'avoir satisfait.

Dominés dans le jeu, notamment en première période, les Anglais ont su se montrer réalistes et ont même joué le nul en fin de match. Le but de Shevchenko (16) qui a répondu à celui de Raul Meireles (12) faisant bien leurs affaires.

A Rome, Lyon s'est créé des occasions avec des tirs de Juninho, des reprises de Fred et a même vu les montants romains repousser une tête de Taddei qui a failli marquer contre son camp.
Des regrets donc.

Mais, les Romains de Francesco Totti, qui ont buté sur Coupet à plusieurs reprises, peuvent aussi en nourrir. Tout se jouera donc au stade Gerland de Lyon dans quinze jours. La saison dernière, l'OL avait échoué en quart face à un autre club italien, l'AC Milan, faute de réalisme offensif.
Mais, la saison dernière, les Lyonnais jouaient le retour à l'extérieur.

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John Terry blessé

Le champion d'Angleterre Chelsea a payé son bon résultat sur la pelouse de Porto, en huitième de finale aller de la Ligue des champions, par la blessure de son capitaine John Terry. Terry a dû être évacué sur un brancard en début de rencontre, à cause de ce qui ressemblait à une blessure sérieuse à une cheville. Elle est survenue lors d'un duel apparemment anodin avec Lisandro Lopez. Porto a ouvert le score par Raul Meireles (12), alors que le défenseur était soigné sur la touche.

Mais Andreï Shevchenko, peu en réussite depuis le début de saison, a égalisé quatre minutes plus tard. Si elle devait se prolonger, l'absence de Terry, qui revenait après avoir dû être opéré du dos et avoir été en délicatesse à une cheville, serait extrêmement préjudiciable à Chelsea, aussi bien en Ligue des champions que dans son duel avec Manchester United pour le titre de champion d'Angleterre.

L'indisponibilité du défenseur central a coïncidé avec une période difficile pour Chelsea en décembre et janvier. Un autre défenseur central, Khalid Boulahrouz, est également blessé.
L'entraîneur Jose Mourinho a toutefois tiré profit de cette blessure pour réussir un coup de maître tactique.

Il a aligné Michael Essien en défense, et fait rentrer Arjen Robben, qui a délivré la passe décisive pour l'égalisation de Shevchenko.