LE MATIN
12 Février 2007
À 16:23
La question de la promotion de l'emploi a fait l'objet de débat au sein de la Commission onusienne du développement social la semaine dernière à New York.
La problématique a été également soulevée à Genève vendredi dernier par le PNUD (programme de développement des Nations unies) et l'OIT (organisation international du travail).
Le thème est également retenu pour le Forum qui sera organisé les 19 et 20 février prochain à Marrakech par le Bureau pour l'Afrique du Nord de la Commission économique des Nations unies en partenariat avec le gouvernement marocain.
De l'avis des experts internationaux ayant intervenu lors de ces différentes manifestations, l'on retient que le succès de toute politique de plein emploi est étroitement lié à l'efficacité de la politique économique et à la qualité de l'éducation et de la formation que la société offre aux jeunes.
Dans le même ordre d'idées, Khalid Houir Alami, membre de la Chambre des conseillers et représentant le Royaume à cette instance, a également mis l'accent sur la nécessité de promouvoir l'enseignement et la formation.
Dans ce cadre, M. Alami a rappelé la mise en œuvre de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), l'élaboration, en concertation avec l'ensemble des partenaires sociaux, d'un nouveau code du travail et la généralisation de la couverture médicale.
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La fatalité du chômage
L'interrogation sur les causes du chômage n'est nullement un débat intellectuel ou académique. Elle n'est pas non plus l'expression de sensibilités politiques partisanes.
A un niveau plus abstrait, la fatalité du chômage trouverait sa justification dans les théories de l'équilibre général notamment, confortées par des données historiques et factuelles relatives au chômage.
Au Maroc, cette conviction est davantage enracinée du fait des contraintes structurelles auxquelles est confrontée l'économie.
Ces contraintes tiendraient, entre autres, à la démographie à inscrire comme donnée de base dans tout scénario de développement.
Cependant, l'analyse restreinte au domaine démographique ne suffit pas.
Ce qui importe, c'est de connaître les caractéristiques du marché du travail et non de réduire l'analyse à une comptabilité résiduelle entre l'offre et la demande de main-d'œuvre qualifiée ou d'ingénieurs. L'offre de travail est une ressource et comme telle, elle devrait pouvoir, dans le cadre des mécanismes d'équilibre, trouver son utilisation optimale.