«L'objectif est de booster la scène artistique»

LE MATIN : Comment est née cette aventure ?
MOMO MERHARI : En fait, la participation des musiciens marocains au projet «Il faut que ça bouge !» a suscité de très bonnes réactions chez les organisateurs.
A leur passage au Maroc, l'été dernier, ils étaient emballés à l'idée de réitérer l'expérience chez nous.
L'intention étant de booster la scène marocaine, de faire travailler les artistes marocains avec un groupe très disparate, dans des conditions
professionnelles pour réaliser un spectacle de niveau
international.

Qu'est-ce que cela peut apporter à nos artistes ?

Il faut dire que nos artistes manquent un peu de rigueur dans leur démarche. Une expérience comme celle-ci les oblige à travailler en équipe, sous une contrainte de temps et avec des exigences de qualité.
Mis à part le fait de découvrir d'autres culture et d'autres créativités, cette résidence permet à nos artistes d'ouvrir leur horizon à d'autres formes de créativité sans se cantonner dans leur discipline uniquement.

Côté encadrement, comment se passe-t-il ?

Tout ce petit monde est encadré par le Bureau international de la Jeunesse (BIJ), par notre association et par la délégation Wallonie-Bruxelles. Pour l'encadrement technique, c'est Jean-Michel Frère, le metteur en scène, qui accordera les violons de tout le monde pour faire réussir cette aventure et, pourquoi pas, la reconduire plus tard.