Salon international de l'agriculture de Meknès

Les indices boursiers se replient

21 Janvier 2007 À 15:35

La Bourse des valeurs de Casablanca a terminé la semaine en baisse, l'ensemble des indicateurs de la place enregistrant, vendredi dernier, de très légers replis. A 9.953,82 points, l'indice de toutes les valeurs cotées s'est effrité de 0,30 %. Le Masi voit ainsi ses performances annuelles graviter autour des 5 %. Quant au Madex, après un plus bas de 0,63 %, il a abandonné 0,32 % à 8.141,71 points, ses gains annuels étant ramenés à 5,44 %. Au cours de cette journée, les opérations effectuées sur le premier compartiment ont rapporté plus de 487 MDH et la capitalisation boursière est ressortie à près de 437,23 MMDH.

Les cinq séances de la semaine passée ont ainsi drainé un volume global de 3,39 MMDH, tandis que celui engrangé par le gé à gré n'aura atteint qu'à peine 41 MDH.
L'essentiel du négoce a été l'œuvre des valeurs phares de la place, à savoir Maroc Telecom (291.490 titres à 132,10 DH) et Addoha (23.698 actions traitées à des cours se situant entre 2.701 et 2.761 DH). Au passage, à noter que le titre de ce leader de l'immobilier s'est apprécié de 2,26 %.

Toujours au niveau du marché central, 26.862 actions du CIH ont été échangées au cours de clôture à 590 DH, le titre perdant 0,14 %. Ces trois valeurs figurent toujours au Top ten des valeurs les plus actives aux côtés de HPS, Sonasid, ONA et des bancaires Attijariwafa bank et BMCE bank. C'est Maghebail qui a affiché la plus forte hausse de la séance en caracolant de 5,41 % à 585 DH.

Maghreb Oxygène, qui a pris 4,76 % à 242 DH, est suivi par Oulmès qui a gagné 3,18 % à 1.200 DH. Quant à la SNI, l'action a grimpé de 2,46 % à 1.500 DH.

En revanche, c'est Zellidja qui a signé la plus forte baisse, avec une perte de 5,21 % à 692 DH. Cette société a été suivie par Sofac Crédit qui s'est délestée de 4,62 % à 475 DH, alors que Crédit du Maroc a perdu 3,96 % à 970 DH.

A noter, par ailleurs, qu'à propos du lancement prochain des produits bancaires « alternatifs », obéissant aux règles de la Chariâ islamique, BMCE Capital rappelle que le GPBM et Bank Al-Maghrib devraient finaliser dans les prochaines semaines les diverses modalités et procédures pour la commercialisation des produits bancaires islamiques.

Outre une motivation de politique interne, indique-t-on, l'adoption de ces nouveaux produits vient répondre à la demande des investisseurs arabes, lesquels contribuent significativement à la relance économique du pays. Le principe général des banques islamiques est de s'engager à la fois sur les profits et les pertes de ses clients selon plusieurs modes de financement, à savoir Moucharaka, Moudaraba, Ijar wa itkina, Mourabaha et Baîmouajal.

Dans son analyse, BMCE Capital estime que, préférant préserver son système bancaire de la rude concurrence exercée par les puissantes banques islamiques étrangères, les autorités de tutelle ont élaboré un ensemble de produits islamiques destinés aussi bien aux nationaux qu'aux investisseurs
du Golfe.
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