05 Septembre 2018 À 17:50
Aucune ombre au tableau des exportations. Tous les moteurs sont allumés, prolongeant le cycle vertueux des expéditions du Maroc à l’étranger. Une cadence à laquelle contribuent aussi bien les activités classiques (phosphates et dérivés, agriculture et agro-alimentaire, textile et cuir…) que les plus récentes (automobile et aéronautique). Ainsi, au terme des sept premiers mois de 2018, les exportations marocaines ont évolué au rythme de 11,4%, s’établissent à 160,31 milliards
de DH.
Le secteur automobile continue à jouer les premiers rôles, affichant à fin juillet 2018 une croissance de 18,6% avec plus de 39 milliards. Une performance résultant à la fois de la progression des ventes du segment construction (17,3% à 20,59 milliards) et du câblage (16,9% à 14,14 milliards). La part de ce secteur dans le total des exportations gagne 1,5 point, passant à 24,4% contre 22,9% une année auparavant.
Idem pour l’aéronautique qui progresse à un rythme élevé (19,7% à 7,13 milliards). L’autre grand moteur de l’export, les phosphates et dérivés assurent bien. En effet, à fin juillet dernier, les expéditions ont gagné 14,4% à plus de 29 milliards de DH.
Pour les autres secteurs à l’export, l’agriculture et agroalimentaire a connu une hausse de 5,2% à 34,54 milliards, le textile et cuir de 4,4% à 22,93 milliards et l’électronique de 5,7% à 5,68 milliards. L’industrie pharmaceutique enregistre, elle, une amélioration de 7,9% à 765 millions de DH.
La dynamique des échanges extérieurs a également profité aux importations qui progressent à deux chiffres (10% à 278,77 milliards).
Elles sont tirées essentiellement par les achats de biens d’équipement (12,7% à 68,85 milliards), de produits énergétiques (17,2% à 45,75 milliards) et de produits finis de consommation (7,2% à 62,34 milliards). Ces trois groupes de produits représentent 63,5% du total importé, contre 62,5% à fin juillet 2017, et pèsent pour 73,1% de la hausse globale des approvisionnements depuis l'étranger.
Cette évolution des échanges extérieurs s’est traduite par un creusement de 8,2% du déficit commercial qui a culminé à 118,46 milliards à fin juillet dernier et une amélioration du taux de couverture à 57,5% contre 56,8% un an
auparavant.