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Fusillade à Toronto : le centre commercial évacué

Des coups de feu ont été échangés entre deux groupes de jeunes jeudi après-midi dans un centre commercial très fréquenté de Toronto, qui a été évacué pendant plusieurs heures, sans faire de victimes, a annoncé la police de la plus grande ville du Canada.

La police de Toronto procédait jeudi à l'évacuation d'un centre commercial du nord de la plus grande ville du Canada après que des coups de feu ont été rapporté. Ph : AFP

31 Août 2018 À 06:59

Cet incident est survenu à peine plus d'un mois après une fusillade qui a fait deux morts et treize blessés en plein centre de Toronto, quatrième métropole d'Amérique du Nord, où la violence par armes à feu s'est multipliée.

 «Au moins deux coups de feu» ont été tirés jeudi lors de l'affrontement entre deux groupes d'au moins trois hommes chacun, a précisé Rob Johnson, un porte-parole de la police, à la presse.

L'incident, survenu peu avant 15h00 locales (19h00 GMT), n'a pas fait de victimes, selon la police, qui a lancé un avis de recherche pour retrouver les auteurs présumés des coups de feu, âgés d'une vingtaine d'années et vêtus de jeans et de sweatshirts à capuches.

Le centre commercial Yorkdale, l'un des plus importants du pays, a été fermé et ne devrait rouvrir que vendredi matin.

Quelques personnes ont été légèrement blessées dans la bousculade qui a suivi l'échange de coups de feu, a précisé la police.

Depuis le début de l'année, Toronto a connu plus de 230 fusillades, qui ont coûté la vie à une trentaine de personnes.

Le 22 juillet, un homme de 29 ans a ouvert le feu dans une artère animée de Toronto, tuant une jeune fille de 18 ans et une fillette de 10 ans, et faisant treize blessés.

Le tireur -qui souffrait de troubles mentaux, selon sa famille- a été retrouvé mort après un échange de coups de feu avec la police.

Le groupe Etat islamique avait revendiqué la fusillade mais les enquêteurs ont affirmé n'avoir aucune preuve de l'authenticité de cette revendication.

Le 10 août, un homme armé a tué quatre personnes, dont deux policiers, à Fredericton, dans l'est du Canada. Cette fusillade avait relancé le débat sur le contrôle des armes à feu au Canada.

Le Premier ministre Justin Trudeau a demandé mardi à son gouvernement d'étudier «la possibilité d'interdire complètement les armes de poing et les armes d'assaut au Canada», qui a enregistré une hausse des violences avec ces types d'armes depuis cinq ans. 

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