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«Le football marocain s’est révélé aux yeux du monde entier en Coupe du monde»

Formé au Valence, Andres Palop a évolué au Villarreal, mais surtout au FC Séville, avec qui il a remporté deux Coupes de l’UEFA, Andres Palop a rejoint en 2013 Bayer Leverkusen avant de mettre fin à sa carrière en 2014. Actuellement, il travaille comme consultant pour une chaîne de télé. Présent à Tanger à l’occasion de la Supercoupe d’Espagne, Palop a accordé un entretien au «Matin» où il revient surtout sur le nouveau format de cette compétition, mais également sur le football marocain.

Andres Palop.

13 Août 2018 À 17:53

Le Matin : Que pensez-vous de cette Supercoupe qui se joue pour la première fois en dehors de l’Espagne, ici à Tanger ?
Andres Palop
: C’est un nouveau format pour une compétition espagnole qui ne s’est jamais jouée en dehors de nos terres et jamais non plus en un seul match. Je pense que c’est intéressant, parce qu’il y a plus d’émotions et plus d’opportunités pour les deux équipes. Le fait que ça se joue en dehors de l’Espagne est bénéfique pour que le football espagnol se fasse connaître plus, même si ici au Maroc, il est déjà très connu, le Real et le Barça étant les plus suivis. Mais c’est une opportunité pour faire connaître Séville ainsi que d’autres équipes, en tous cas de plus près.

Vous suivez le football espagnol depuis très longtemps. Que pensez-vous des footballeurs marocains qui évoluent en Espagne ?
Normalement, le football espagnol impose beaucoup d'exigences et un joueur qui vient du Maroc ou de n’importe quel pays doit avoir un niveau très élevé pour être à la hauteur. Je pense que les joueurs qui évoluent en Espagne sont intéressants à suivre. Même s’il n’a pas fait une grande Coupe du monde, le football marocain s’est révélé aux yeux du monde entier. Je pense qu’il y aura un avant et un après-Coupe du monde pour le football marocain.

Le terrain vous manque ?
Beaucoup. Évidemment. C’est la chose que nous savons faire le mieux. C’est l’endroit où on se sent à l’aise et où nous développons notre travail. Mais bon, même si ça me manque, la vie passe et à 44 ans, c’est difficile de revenir dans les cages. n
 

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