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Lydec primée par le Prix Hassan II pour l’environnement

Le gestionnaire délégué à la distribution d’eau et d’électricité et à l’assainissement liquide, Lydec, a été récompensé par le Prix Hassan II pour l’environnement pour son projet d’agriculture urbaine mis en place à la station d'épuration de Médiouna.

16 Juillet 2018 À 17:43

C’est une première pour Lydec. Le gestionnaire délégué à la distribution d’eau et d’électricité et à l’assainissement liquide vient, en effet, d’être primé par le douzième Prix Hassan II pour l’environnement. En ce sens, le délégataire a été récompensé, jeudi dernier à Rabat, dans la catégorie «Initiatives des entreprises», pour son projet expérimental d’agriculture urbaine mis en place au niveau de la Station d’épuration des eaux usées (Step) de Médiouna.
«C’est un grand honneur pour Lydec et la Fondation Lydec que de se voir remettre ce Prix pour la première fois. C’est en effet la reconnaissance du caractère innovant et de l’impact positif généré par la mise en place de cet espace expérimental d’agriculture urbaine, qui permet d’apporter une contribution concrète au développement durable du Grand Casablanca, notamment en termes d’adaptation aux effets du changement climatique», explique, dans un communiqué, Abdellah Talib, directeur Communication, développement durable et innovation de Lydec. Et d’ajouter : «C’est aussi un projet structurant de notre démarche RSE qui vise à mobiliser nos parties prenantes en faveur des Objectifs de développement durable et des enjeux de la Stratégie nationale de développement durable, conformément à notre Feuille de route développement durable à l’horizon 2030».
Réalisé grâce à un partenariat entre la Fondation Lydec et l’Association Recherche-Action pour le développement durable, cet espace est le fruit d’une collaboration pluri-acteurs réussie, bénéficiant du soutien de différentes associations et du monde universitaire.

Lieu d’innovation technique et sociétale, cet espace de 1.600 m² représente l’un des projets phares mis en œuvre par la Fondation Lydec, dans le cadre du Plan d’action changement climatique déployé par le délégataire en amont de la COP 22. Irrigué grâce à la réutilisation des eaux usées épurées par la station de Médiouna, l’espace d’expérimentation propose 7 zones de cultures (jardin potager, forêt comestible avec des arbres fruitiers, plantes aromatiques…) comportant une pépinière, ainsi qu’une zone de biodiversité et un espace de compostage (valorisation des matières organiques en un produit stabilisé et hygiénique, semblable à un terreau). «À travers ce projet, Lydec et sa Fondation souhaitent développer un champ d’expérimentation de l’agriculture urbaine et biologique, démontrer la faisabilité de la réutilisation des eaux épurées à usage agricole et, enfin, contribuer à la sensibilisation et l’éducation des différents intervenants (étudiants, riverains, associations, agriculteurs, élus…)», souligne le communiqué.

«C’est un projet précurseur que nous espérons pouvoir dupliquer sur d’autres sites. Il s’agit d’une solution concrète répondant aux enjeux du stress hydrique et pour un développement territorial équilibré, conformément aux cibles de l’Objectif de développement durable des Nations unies sur les villes, et tel que souligné dans le rapport du Conseil économique, social et environnemental sur les villes durables, paru en décembre 2017», indique, pour sa part, Fouad Amraoui, président de l’Association Recherche-Action pour le développement durable.
Par ailleurs, le Prix Hassan II pour l’environnement a été décerné, lors d’une cérémonie présidée par le Chef de gouvernement, Saâd Eddine El Othmani, en présence de plusieurs ministres et personnalités, dont la secrétaire d’État au Développement durable, Nezha El Ouafi. 

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