28 Mai 2018 À 16:45
Une dizaine de produits à usage quotidien, ainsi que des équipements de pêche, sont dans le collimateur de Bruxelles qui veut lutter contre la pollution des sols et surtout des mers et des plages par ces plastiques. Ces derniers représentent à eux seuls 70% des déchets marins en Europe. Bruxelles prône l'interdiction des cotons-tiges en plastique, couverts, assiettes, pailles, mélangeurs de cocktails et tiges de ballons, qui devront être fabriqués en matériaux plus durables à la place. Les verres en plastique à usage unique ne seront autorisés que si le couvercle est attaché. Pour les contenants alimentaires et les gobelets, les États membres devront chacun se fixer des objectifs de réduction, en proposant par exemple des produits alternatifs dans les points de vente ou en faisant payer ces contenants à usage unique. Il incomberait aussi aux différents pays, selon les propositions de la Commission, de parvenir à ramasser 90% des bouteilles en plastique à usage unique d'ici 2025. La Commission suggère par exemple de mettre en place un système de consigne. D'autres obligations reviendraient aux fabricants de ces produits, qui devront aider à couvrir les coûts de la gestion des déchets et du ramassage et devront obligatoirement indiquer sur les étiquettes comment recycler tel ou tel produit. Ces obligations s'appliqueraient pour les emballages alimentaires comme les paquets de chips ou de bonbons, les gobelets, les filtres de cigarettes, les lingettes ou les sacs plastiques légers.