Des terrains de proximité pour chaque quartier, le défi réussi par le conseil de la ville de Laâyoune

En terme d’infrastructures sportives, la ville de Laâyoune n’a rien à envier aux plus grandes villes du continent avec une armada de terrains de proximité (plus d’une cinquantaine), des salles couvertes aux normes internationales et des stades gazonnés, en plus d’un centre d’accueil d’une capacité de 52 lits. Des projets et des investissements financés à coups de milliards de centimes qui traduisent l’engagement des responsables de la ville en faveur des jeunes.

Le conseil de la ville de Laâyoune a prévu deux stades, d’une capacité d’accueil de 5.000 placespour accueillir les rencontres des équipes amateurs, en plus des stades Moulay Rachid et Cheikh Mohamed Laghdaf.

03 Novembre 2017 À 21:54

Avec plus d’une cinquantaine de terrains de proximité répartis sur l’ensemble des quartiers de la ville, un «Village sportif» de 2,5 hectares, 7 salles couvertes omnisports et 4 stades de football, Laâyoune est parmi les villes les mieux équipées sur le plan des installations sportives. Ces projets, qui ont nécessité un lourd investissement, sont une véritable bouffée d’air frais pour la jeunesse de la ville, qui commence à se constituer en sociétés pour assurer l’entretien et la sécurité de ces structures. Le «Village sportif», structure sportive la plus imposante de la ville, est un gigantesque espace ayant nécessité un investissement de 45 millions de dirhams, s’étendant sur une surface de 2 hectares et demi et comprenant 8 terrains de minifoot, deux terrains de foot à onze, 2 surfaces omnisports, un skatepark et plusieurs machines sportives, le tout étant gratuitement mis à disposition des citoyens à condition de s’acquitter des frais d’assurances (50 DH annuels).

À Hay El Matar, le conseil de la ville a décidé d’entourer la salle couverte du quartier de plusieurs installations, à savoir un centre d’accueil, 7 terrains de minifoot de proximité en gazon synthétique, un terrain de tennis et un autre de basketball. Hay El Matar n’est pas un cas isolé, puisque les terrains de proximité ont déjà fait des adeptes à Hay Al Massira, Souk Jmal, Hay Al Kassam ou encore Hay Al Ouahda. Hay Al Aâouda, un quartier qui n’a que 11 ans d’existence, profite déjà de plusieurs terrains de proximité et d’une salle couverte qui a d’ailleurs été l’arène de plusieurs rencontres du Championnat d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe de handball en 2016.

Le conseil de la ville a aussi prévu deux stades (des enceintes d’une capacité d’accueil de 5.000 places) pour accueillir les rencontres des équipes amateurs (en plus des stades Moulay Rachid et Cheikh Mohamed Laghdaf) et un centre édifié au profit du club municipal féminin de football, patron du groupe Sud en championnat national féminin, qui pourra bénéficier de sa propre salle couverte, sa piscine et son centre d’accueil.

Rapprocher les installations du citoyen en évitant les mégastructures
Le conseil municipal a préféré diviser son budget en construisant plusieurs salles omnisports au lieu d’une seule qui soit aux normes internationales. Tous ces projets et ces investissements à coups de milliards de centimes traduisent l’engagement des responsables de la ville en faveur d’une jeunesse qui était, jusqu’à un passé très proche, en proie à de multiples écarts de conduite. Dans ce sens, et outre la multiplication des installations sportives, le défi du conseil municipal de la ville de Laâyoune a été d’assurer un service d’entretien de qualité. Le président dudit conseil, Sidi Hamdi Ould Rachid, a eu l’idée de confier cette tâche aux jeunes des quartiers accueillant ces structures, l’idée étant de susciter l’adhésion des pratiquants et les pousser à s’approprier ces projets. Ces jeunes se sont donc constitués en société de sécurité et de maintenance, partageant les recettes des services fournis et sensibilisant les riverains à la préservation de ces richesses 
urbaines.

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