Jamal Belahrach, vice-président de la CGEM et président de la Fondation Zakoura

12 Juillet 2017 À 12:43

«L’INDH a été le premier acte fondateur de l’entrepreneuriat social au Maroc. Que dire si cette initiative n’a pas été lancée, à savoir ce que seraient devenues les personnes en difficulté en milieu rural, urbain et périurbain ? Que dire si ces milliards n’avaient pas été investis pour pouvoir toucher plus de 4 millions de personnes au Maroc ? Nous entrions dans une nouvelle ère ou nous ne pouvons plus accepter le niveau de pauvreté que connait notre contient, y compris notre pays, où la scolarisation des enfants devient une nécessité absolue et où on ne peut plus tolérer le niveau d’analphabétisme, le niveau assez bas de l’accès aux soins, à l’électrification (…) et tout ce qui tourne généralement autour de la gouvernance locale (…).

Aujourd’hui, il ne faut pas opposer l’entreprise classique et l’entreprise sociale pour la bonne et simple raison que l’entrepreneuriat doit être multidimensionnel. J’insiste sur le fait que nous changeons d’ère avec une révolution technologique. La problématique de l’emploi ne se traite plus dans la même logique qu’hier, nos ministres, nos politiques en général doivent changer de paradigme. L’emploi n’est plus un problème économique et social, mais plutôt un problème de sécurité nationale surtout au niveau du continent africain. Que convient-il de faire ? Il faut décliner la vision en plans exécutables dans tous les pays du continent en partant du principe que notre pays doit être exemplaire dans ce sens. Sans oublier la mise en place d'un véritable plan Marshall dédié à l’emploi, à l’employabilité et à l’entrepreneuriat multidimensionnel qui intègre la partie éducative…» 

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