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États-Unis : baisse plus forte que prévu des stocks

Lors de la semaine achevée le 7 avril, les réserves commerciales de brut ont reculé de 2,2 millions de barils pour revenir à 533,4 millions de barils.

16 Avril 2017 À 11:49

Les stocks de pétrole brut ont un peu plus baissé que prévu la semaine dernière aux États-Unis, mais la production a encore avancé, selon les chiffres publiés mercredi par le département de l'Énergie (DoE).Lors de la semaine achevée le 7 avril, les réserves commerciales de brut ont reculé de 2,2 millions de barils pour revenir à 533,4 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l'agence Bloomberg tablaient de façon médiane sur un recul de 1,75 million.

Le chiffre du DoE confirme également les estimations publiées la veille par la fédération privée American Petroleum Institute (API), qui avait aussi fait part d'un recul des stocks de brut.À ce niveau, les réserves commerciales de brut, qui enchaînent les records depuis le début de l'année, s'inscrivent tout de même en hausse de 5,6% par rapport à la même époque de 2016 et sont proches de la limite supérieure de la fourchette moyenne dans cette période. Pour la sixième semaine consécutive, les réserves stratégiques de brut ont par ailleurs été abaissées, cette fois de 600.000 barils.Du côté des stocks d'essence, le DoE a annoncé un recul de trois millions de barils, nettement plus marqué que la baisse d'un million prévue chez les experts compilés par Bloomberg.

Ils affichent un recul de 1,5% par rapport à la même époque de l'année précédente mais restent dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne dans cette période.Les réserves de produits distillés (fioul de chauffage...) ont reculé de 2,2 millions de barils, les analystes interrogés par Bloomberg ne prévoyant qu'une baisse d'un million.Elles signent une chute de 8,1% par rapport à la même période de 2016, tout en restant dans la moitié supérieure de la fourchette moyenne à cette époque de l'année.Très surveillée par les analystes au moment où les compagnies semblent systématiquement accélérer leur activité, la production américaine a encore monté de 36.000 barils par jour (b/j) à 9,235 millions de barils par jour (mbj).

Également scrutés de près, car ils servent de référence au prix du pétrole à New York, les stocks de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) ont avancé de 300.000 barils à 69,4 millions de barils.Toutes catégories confondues, mais sans prendre en compte l'abaissement des réserves stratégiques, les stocks américains de produits pétroliers ont reculé de 4,7 millions de barils.Les raffineries américaines ont encore légèrement accéléré la cadence, fonctionnant à 91,0% de leurs capacités contre 90,8% la semaine précédente.

Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 19,7 mbj de produits pétroliers, soit le même niveau qu'à la même époque de 2016.Pendant la même période, la demande d'essence a baissé de 1,0% et celle de produits distillés a bondi de 15,6%, dans les deux cas sur un an.Vers 14h55 GMT, le prix du baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, réagissait peu et restait proche de l'équilibre en cédant trois cents à 53,37 dollars.

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