Le Maroc conforte son engagement pour la coopération Sud-Sud

Africa Fertilizer Complex, dont la réalisation est intervenue sur Hautes Instructions royales, accompagne la croissance des marchés africains à travers leur approvisionnement continu et régulier en engrais. D'un coût de 5,3 milliards de DH, cet investissement conforte l'engagement du Maroc pour la coopération Sud-Sud prônée par le Souverain.

19 novembre 2016 : Sa Majesté le Roi et le P.M. éthiopien lancent le projet de réalisation d'une plateforme de production d’engrais.

02 Février 2017 À 17:40

Il y a un an, pratiquement jour pour jour, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, inaugurait, le 1er février au complexe industriel de Jorf Lasfar, une usine de production d'engrais entièrement dédiée à l'Afrique, Africa Fertilizer Complex. Ce même 1er février, le Souverain inaugurait également la première phase du projet d'une usine de dessalement d'eau de mer.Initiés par le groupe OCP pour un investissement global de plus de 6,1 milliards de dirhams, ces projets phares constituent une nouvelle illustration de l'engagement du Souverain en faveur de la coopération Sud-Sud et de Sa volonté de soutenir les initiatives d'innovation et de développement durable du groupe, de son écosystème et ses partenaires africains, d'accompagner sa stratégie industrielle et, ainsi, de conforter le leadership du Royaume sur le marché mondial des phosphates.

Africa Fertilizer Complex, dont la réalisation est intervenue sur Hautes Instructions de S.M. le Roi, vise à accompagner la croissance des marchés africains à travers leur approvisionnement, continu et régulier, en engrais. La nouvelle usine, qui a nécessité un budget de l'ordre de 5,3 milliards de DH, est composée d'une unité d'acide sulfurique (1,4 million de tonnes/an), d'une unité d'acide phosphorique (450.000 de tonnes/an), d'une unité d'engrais (1 million de tonnes équivalent DAP/an), d'une centrale thermoélectrique d'une puissance de 62 MW, et de différentes infrastructures de stockage pouvant accueillir 200.000 tonnes d'engrais, soit plus de deux mois d'autonomie.

«Cette usine est la première d’un ensemble de quatre unités qui vont être toutes achevées dans l’espace d’un an et demi», avait alors déclaré Mostafa Terrab, PDG de l'OCP. «En 2017, l’OCP aura une capacité de production annuelle d’engrais de près de 12 millions de tonnes, ce qui placera le groupe en première position mondiale dans ce domaine», avait-il annoncé.Faisant partie intégrante de la stratégie «Eau» du groupe OCP, l'usine de dessalement de l'eau de mer vise, pour sa part, à couvrir les besoins additionnels créés par le développement de l'Axe Khouribga-Jorf Lasfar (doublement des capacités mines, triplement des capacités de la valorisation chimique), sans aucune demande supplémentaire en eaux conventionnelles.

Avec une capacité de 25 millions de m3/an (75.800 m3/jour), la première phase du projet d'usine de dessalement d'eau de mer, qui a nécessité des investissements de l'ordre de 800 millions de DH, est composée d'une unité de pompage d'eau de mer d'un débit de 7.700 m3/h, une unité de prétraitement d'eau de mer permettant d'éliminer les matières en suspensions, les huiles et graisses, ainsi que les matières colloïdales et une unité d'ultrafiltration pour éliminer les particules ultrafines (inférieures à 0,03 micromètre).

Cette première phase comprend également une unité d'osmose inverse qui assure l'élimination des chlorures à travers une hyperfiltration et une unité de post-traitement permettant de rendre l'eau potable. L'usine de dessalement de Jorf Lasfar, qui sera réalisée en trois phases, atteindra à terme une production de 75 millions de m3/an. Ces infrastructures de haut niveau confirment la volonté du Maroc d'instaurer des relations marquées par le sceau de l'efficacité, de la performance et de la crédibilité avec les pays de l'Afrique. 

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