La Maroc conforte sa vocation de terre d’accueil et de tolérance

La politique de tolérance et de non-discrimination est saluée par la communauté internationale, en particulier par les pays africains. Avec le lancement de la deuxième phase de l’opération de régularisation des immigrés, le Royaume confirme sa vocation de terre d’accueil et de tolérance.

La deuxième phase d’intégration des personnes en situation irrégulière a démarré le 15 décembre.bPh. Kartouch

06 Janvier 2017 À 13:41

Le Maroc s’engage pour la paix et la stabilité en luttant contre le racisme, la xénophobie, la discrimination sous toutes ses formes grâce à une vision royale clairvoyante. Il promeut ainsi une société inclusive, plurielle et unie qui valorise ses affluents arabo-musulman, amazigh, juif, hassani et andalou. Ce choix défendu par le Royaume sur le plan méditerranéen, africain et international fait son unité, sa cohésion et son harmonie.

En effet, la législation marocaine criminalise toutes les formes de discrimination dans le Code pénal et l’ensemble du dispositif juridique. Pour les mêmes objectifs, le Maroc a instauré des lois concernant la communication audiovisuelle interdisant des contenus publicitaires véhiculant des éléments de discrimination basés sur la race, la nationalité ou la religion. Il en est de même pour le domaine de la presse, à travers un nouveau code qui interdit toute discrimination raciale. C’est dans ce contexte que le Maroc a mis en place, à deux reprises, des opérations exceptionnelles de régularisation de la situation administrative des étrangers en situation de séjour irrégulier dans le pays. Cette opération a concerné près de 23.000 personnes en 2014.Des cadres législatifs relatifs à l’asile, l’immigration et la lutte contre la traite des êtres humains ont été élaborés en vue de mettre en œuvre la nouvelle stratégie nationale de l’immigration et de l’asile et pour assurer la pleine intégration des immigrés et leur protection. Rappelons aussi qu’au cours de sa tournée dans des pays d’Afrique subsaharienne, plusieurs Chefs d'État ont tenu à féliciter Sa Majesté le Roi et le Royaume du Maroc pour sa politique migratoire, qui vise l'intégration économique et sociale de personnes en situation irrégulière issues principalement des pays d’Afrique subsaharienne.

Capitalisant sur les réalisations de la première phase, une deuxième phase d’intégration des personnes en situation irrégulière a démarré le 15 décembre. Ainsi, la Commission nationale chargée de la régularisation et de l’intégration des migrants au Maroc a arrêté les modalités de lancement et de mise en œuvre de cette deuxième opération d’intégration dans le cadre d’une démarche humaniste, respectueuse des droits de l’Homme et protectrice des catégories vulnérables.

Dans ce sens, des bureaux des étrangers chargés de recevoir les demandes de régularisation ont été ouverts au niveau de chaque province et préfecture et ont mobilisé les ressources humaines et logistiques appropriées nécessaires à la réussite de cette opération. Les commissions préfectorales et provinciales, chargées de l’examen des demandes des migrants postulants, ont été composées des représentants des autorités locales et des associations de la société civile, et ce dans le cadre d’une approche participative. Une Commission de suivi et de recours, présidée par le Conseil national des droits de l’Homme, a également été mise en place pour le réexamen des demandes rejetées par les commissions préfectorales et provinciales, afin d’optimiser le processus de régularisation et d’en élargir les bénéficiaires. Il faut le rappeler, S.M. le Roi avait affirmé dans Son discours du 20 août 2016, à l'occasion de la Fête de la Révolution du Roi et du peuple que «le Maroc compte parmi les premiers pays du Sud à avoir adopté une politique solidaire authentique pour accueillir les migrants subsahariens, selon une approche humaine intégrée, qui protège leurs droits et préserve leur dignité».

«Pour mettre en œuvre cette politique, notre pays, sans condescendance, ni arrogance, ni dénigrement ni discrimination, a procédé à la régularisation des migrants, conformément à des critères raisonnables et équitables, en créant pour eux les conditions appropriées pour s'établir, travailler et vivre dignement au sein de la société». Le gouvernement, conscient du rôle que peuvent jouer les acteurs de la société civile dans ces domaines, apporte un grand soutien aux associations œuvrant dans le domaine de l’immigration dans le but de véhiculer les valeurs de tolérance et pour contribuer à la lutte contre la culture de la haine et de la discrimination à travers la sensibilisation et l’éducation de toutes les composantes de la société marocaine à cette culture. Ce qui fait du Maroc une terre d’ouverture et de tolérance grâce à l’implication de tous les acteurs animés par la foi et par une volonté collective de perpétuer et renforcer cette singularité marocaine.

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